Dossiers

Biologie comportementale et stress : compétition et agressivité

Si la relaxation peut apparaître comme une panacée, il n’en demeure pas moins que l’action la plus efficace pour l’homme serait d’agir avant que le mauvais stress n’apparaisse.

De là, il est évident que l’apparition du phénomène de stress doit être étudié.

Une voiture manque de nous écraser et le système endocrinien se met à l’oeuvre : le coeur bat fort, les mains sont moites, c’est une réaction normale et salutaire pour l’individu.

Il y a beaucoup d’autres réactions de stress quand, par exemple, le voisin écoute du Hard-Rock à une heure du matin et qui dans un élan de générosité, veut en faire profiter tout l’immeuble...

Ici, nous avons voulu mettre en évidence un stress auquel personne n’échappe, le stress lié à la relation entre individus, particulièrement quand intervient la notion de « territoire », introduisant le phénomène de compétition et de rapport de force.

C’est en se penchant sur cette question, que le Professeur Henri LABORIT a montré les mécanismes biologiques inconscients qui sous-tendent le comportement humain. C’est au Professeur LABORIT qu’est dédié ce texte.

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Le stress oxydatif

Dans «stress oxydatif», le mot «stress» n’a pas la même signification que le stress psychique ou psychosocial, il s’agit d’une agression chimique oxydative, de notre organisme.

Le stress oxydatif n’est pas une forme nouvelle du stress psychique tel que nous le connaissons tous.

Il s’agit d’une agression, une oxydation, des constituants de notre organisme due à un excès de molécules particulièrement nocives que l’on appelle les radicaux libres et qui viennent de l’oxygène que nous respirons pour vivre.

Cette oxydation dénature nos protéines, nos lipides, nos sucres et même notre ADN, et par là nos membranes cellulaires et nos cellules.

Nos cellules et leurs constituants les plus nobles "rouillent" de la même façon qu’un morceau de métal abandonné à l’air libre.

Cette agression de nos cellules est une des causes essentielles de notre vieillissement. En quelque sorte nous vieillissons parce que nous nous oxydons...

Cette "rouille" permanente de notre organisme est le prix que nous payons à la toxicité de l’oxygène que nous inhalons dés notre naissance mais qui est pourtant indispensable à notre vie, c’est le paradoxe de l’oxygène.

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Prévention : Place de l’hygiène du sommeil en entreprise

Il est aujourd’hui largement admis que la gestion du sommeil, l’application de règles d’hygiène de sommeil simple est efficace dans l’amélioration des troubles du sommeil. En prévention primaire, l’hygiène de sommeil a tout son intérêt et plus précisément en santé au travail. En effet les troubles du sommeil au premier rang desquels figure l’insomnie ont des conséquences professionnelles aujourd’hui bien établies. En médecine du travail, les enquêtes rapportent que 20 à 40% de salariés se plaignent de mauvais sommeil.

Pourtant, le sommeil est peu pris en charge dans le milieu de travail. Il reste du domaine privé, même si le facteur organisationnel du travail influence directement ou indirectement le sommeil des salariés. Le retentissement sur la qualité de vie au travail peut être considérable.

Enfin, les conditions de travail comme le travail posté, le décalage horaire, la charge physique ou mentale de travail peuvent elles même directement entraîné un trouble du sommeil. Plusieurs études ont pointé l’importance des conséquences de l’insomnie.

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